Tout'ma vie, j'ai rêvé d'être une hôtesse de l'air... J'suis taxidermiste à la place et c'est beaucoup plus classe !
lundi 29 décembre 2014
mardi 23 décembre 2014
Personne
Se sentir comme un insecte prisonnier d'une boite
Au couvercle, je m'cogne la tête, je suis maladroite
Mon sourire d'apparence masque une humeur sombre
Et sur cette terre rance, j'vais où me mène mon ombre.
Une chaussette à la main, pourvue d'une grosse pierre,
J'avance jusqu'à demain, armée et solitaire.
En suspension
Je pourrais être attentive
Aux points de suspension
Mais comment vous dire...
Ceux-ci provoquent mon inattention !
Certains en usent à bon escient.
D'autres, sans y réfléchir vraiment.
Puis, il y a ceux qui les manient
Pour vous faire croire ce qu'ils n'ont pas dit !
Douce illusion que les points de suspension
Qui maintiennent toujours une part de non compréhension.
Haaaa, les points de suspension !
Vous et moi ne sommes que des pions !
Aux points de suspension
Mais comment vous dire...
Ceux-ci provoquent mon inattention !
Certains en usent à bon escient.
D'autres, sans y réfléchir vraiment.
Puis, il y a ceux qui les manient
Pour vous faire croire ce qu'ils n'ont pas dit !
Douce illusion que les points de suspension
Qui maintiennent toujours une part de non compréhension.
Haaaa, les points de suspension !
Vous et moi ne sommes que des pions !
Cendre
Il est minuit et je m'ennuie
A la lueur de la bougie
Je vois ces mots qui sont écrits.
Ils me viennent d'un homme honorable
Qui me salue en duel
Je pourrais péter un câble
A la place, j'prends ma truelle
Il est minuit, j'entends la pluie.
C'est toujours ainsi quand je m'ennuie
Souvent je suis réduite en cendre
Et plus rien ne me ressemble
Il est minuit et je t'écris
Pour chasser mon insomnie
Ma bougie a depuis longtemps fondue
A la clarté de la lampe, je continue
A la lueur de la bougie
Je vois ces mots qui sont écrits.
Ils me viennent d'un homme honorable
Qui me salue en duel
Je pourrais péter un câble
A la place, j'prends ma truelle
Il est minuit, j'entends la pluie.
C'est toujours ainsi quand je m'ennuie
Souvent je suis réduite en cendre
Et plus rien ne me ressemble
Il est minuit et je t'écris
Pour chasser mon insomnie
Ma bougie a depuis longtemps fondue
A la clarté de la lampe, je continue
lundi 22 décembre 2014
vendredi 19 décembre 2014
samedi 6 décembre 2014
Proverbe impopulaire n°12
Ecouter sa conscience, c'est plier quand on se fait engueuler !
(La vaisselle n'est toujours pas finie)
(La vaisselle n'est toujours pas finie)
mercredi 3 décembre 2014
Néant total
Il ne voulait pas qu'on l'embrasse. Le seul fait d'imaginer l'acte déclenchait en lui un mouvement de recul.
Un jour, il avait franchi une barrière, celle du corps, et dans sa jouissance avait échappé un "je t'aime". Terrifié par ses propres mots, il s'était muré dans un silence têtu en ayant l'impression d'avoir trahi, sali, en mentant malgré lui.
Il est de ces êtres qu'il ne faut pas toucher ni approcher de trop prés. Sous couvert de nonchalance, il fait un pas en avant, dix en arrière, détruit le beau qu'on pourrait voir à ses côtés.
Il ne faut pas lui en vouloir, il est ainsi fait et seul sur cette terre.
Au plus profond de lui habite le néant, ça ne se soigne guère.
Un jour, il avait franchi une barrière, celle du corps, et dans sa jouissance avait échappé un "je t'aime". Terrifié par ses propres mots, il s'était muré dans un silence têtu en ayant l'impression d'avoir trahi, sali, en mentant malgré lui.
Il est de ces êtres qu'il ne faut pas toucher ni approcher de trop prés. Sous couvert de nonchalance, il fait un pas en avant, dix en arrière, détruit le beau qu'on pourrait voir à ses côtés.
Il ne faut pas lui en vouloir, il est ainsi fait et seul sur cette terre.
Au plus profond de lui habite le néant, ça ne se soigne guère.
jeudi 27 novembre 2014
mercredi 26 novembre 2014
L'oubli
Je lui suis devenue insupportable ! Pour cette raison, il m'a chassé de sa table !
Quel autre horizon vais-je parcourir en ce lieu si nulles conversations je n'puis attendre de mieux ?
J'vais en rond tourner, comme d'habitude. Je sais, ce n'est pas gai mais c'est une certitude.
Sa douceur, si parfaite, m'avait mise à l'aise. Je tombe de bien haut, traînant ainsi mes guêtres.
Puisque la vie est faite de moments où l'on tombe,
Réjouissons nous ensemble ! Elle nous mène à la tombe !
Ce petit mot ici, à défaut d'être ailleurs, je laisse l'insomnie pour mes meilleures heures.
Quand reviendra la nuit, je chanterai l'oubli.
vendredi 21 novembre 2014
mardi 18 novembre 2014
°
Ma voix devient de plus en plus éraillée.
Il ne m'est pas agréable de parler.
Il ne m'est pas agréable de m'entendre.
Il ne m'est pas agréable de parler.
Il ne m'est pas agréable de m'entendre.
vendredi 14 novembre 2014
lundi 10 novembre 2014
samedi 1 novembre 2014
mercredi 15 octobre 2014
lundi 13 octobre 2014
lundi 15 septembre 2014
Justin
Justin fût la folle passion qui m'a fait perdre cent fois la raison
Justin fût car il n'est plus. D'un pic à glace, notre amour, j'ai rompu
Pourtant Justin savait être satisfaisant, il fût même le meilleur des amants
Mais Justin était un Don Juan qui ne m'amènera plus au firmament
Justin
Ma mie de pain
Ma grappe de raisin
Et tes baisers sans faim
Justin fût car il n'est plus. D'un pic à glace, notre amour, j'ai rompu
Pourtant Justin savait être satisfaisant, il fût même le meilleur des amants
Mais Justin était un Don Juan qui ne m'amènera plus au firmament
Justin
Ma mie de pain
Ma grappe de raisin
Et tes baisers sans faim
samedi 13 septembre 2014
La fuite
Deux esprits tordus se croisaient dans la nuit
Ce sont-ils reconnus ou leur guide était l'ennui ?
Deux âmes, anges déchus, ont partagé leurs fruits
Eprouvant une instable, une éphémère accalmie.
A travers l'espace, quelques signes, quelques traces
Qui, avec le temps, s'effaceront comme feu la glace
Partir
Ne pas laisser le choix
Poursuivre sa propre voie
Mais à contre-coeur parfois.
vendredi 12 septembre 2014
La nuit
La nuit, on entend des cris, des mots jamais vraiment dit
La nuit, douce mélancolie, silencieuse mélodie
La nuit, orageuse agonie
La nuit
La nuit, on fuit
La nuit, douce mélancolie, silencieuse mélodie
La nuit, orageuse agonie
La nuit
La nuit, on fuit
jeudi 4 septembre 2014
lundi 1 septembre 2014
dimanche 31 août 2014
Plic, Plac, Ploc
Miroir sans tain, incertain sera demain
Silence après la chute, nuits souvent abruptes
Moiteur dans le noir, évasions illusoires
Tendresse éphémère, rêves de chimères.
Ne te retourne pas
Quel sentiment étrange sur moi s'est posé ?
Peut-être à cause d'ma frange que j'ai très mal coupé !
Comme un sorte de voile, ma vue, il a troublé
M'empêche d'voir les étoiles, j'en suis toute retournée !
Est-ce à cause d'mes poils, enfin, mes ch'veux mal peignés,
Que pleurent les yeux opales dont j'ai été dotée ?
Peut-être à cause d'ma frange que j'ai très mal coupé !
Comme un sorte de voile, ma vue, il a troublé
M'empêche d'voir les étoiles, j'en suis toute retournée !
Est-ce à cause d'mes poils, enfin, mes ch'veux mal peignés,
Que pleurent les yeux opales dont j'ai été dotée ?
jeudi 7 août 2014
Au pays Tomato ketchup
Dans un monde pas imaginaire
Il existe des patibulaires
Passant leur temps à faire la guerre
A ceux qui ne leur plaisent guère
Du contrôle au faciès
A la couleur de vos fesses
Tout est passé au crible
Et fait de vous une cible
Avis à la population
Il n'existe que délation
Sur ces pages virtuelles
Devenues bien cruelles
Opérations de lynchage à gogo
Blocages des profils à tire-larigot
Au final, on ne voit que des sots
Se battre avec des pistolets à eau.
mercredi 6 août 2014
Proverbe impopulaire n°2
Si on s'achète une femme pas trop cher, faut pas râler si elle n'est pas bonne ménagère.
lundi 4 août 2014
Nouvelle vague
Après la traversée de maintes passerelles, recoller les morceaux à la lueur des chandelles, avancer dans le noir quand celles-ci furent mortes, se trouver face au miroir, que le diable nous emporte !
Le poids du silence mène souvent la danse dans les univers rances en guise de pitance. Se frôler dans la nuit pour tromper notre ennui ne mène qu'à l'illusion d'un monde sans portillon.
Si toutefois le rêve était beau et sans trêve, quel autre horizon chercherions-nous à foison ?
Un futur incertain, fuyant encore demain, ou peut-être une main qu'on prendrait sans dédain. La moiteur de la peau, touchant ainsi nos maux, rend palpable des scènes farfelues ou obscènes ? Rend palpable les mots parfois grotesques sur l'air et le temps d'un imaginaire orchestre.
Si l'évasion nous rempli de frissons, quel autre horizon chercherions-nous à foison ?
Un brin de tendresse menant à l'ivresse, un brin, un petit rien pouvant tisser des liens.
Proverbe impopulaire n°1
Si tu t'ennuies un samedi, c'est que dehors, t'as eu d'la pluie.
Et si dimanche, tu fais la planche, c'est qu't'as passé une nuit blanche !
Et si dimanche, tu fais la planche, c'est qu't'as passé une nuit blanche !
dimanche 3 août 2014
La nuit
Quelques sirènes pourraient le tenter mais il reste imperturbable, ne fait que passer.
Qui est-il ? Que veut-il ? Quel est son secret ?
A le voir ainsi arpenter ces espaces, on se demande comment jamais il ne se lasse de ses errances nocturnes où il n'a peut-être plus sa place.
Il va, il vient, c'est tout.
Des choses a-t-il perdu le goût ?
Qui est-il ? Que veut-il ? Quel est son secret ?
A le voir ainsi arpenter ces espaces, on se demande comment jamais il ne se lasse de ses errances nocturnes où il n'a peut-être plus sa place.
Il va, il vient, c'est tout.
Des choses a-t-il perdu le goût ?
samedi 2 août 2014
RDV manqués
Il y a des personnes qui passent si vite que même si l'on voulait les connaître, nous n'en aurions pas le temps.
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