mercredi 4 février 2015

Hey !



On m'a dit que tu étais morte, que mes yeux ne verraient plus les tiens. Et moi, seule dans ce décor, sur mes oreilles j'ai posé mes mains.

On m'a dit que tu m'aimais fort, qu'on pouvait imaginer mon chagrin. Mon errance est une route qui me mène jusqu'à demain.

On m'a dit un tas de choses.
Mais tout aussi bien, on m'a dit rien.
Nul autre ne peut connaître ce qu'étaient vraiment nos liens.


Dans la peau de - part 3

Tu ne peux rien contre l'homme invisible. Quand il te touche, il est déjà trop tard !
Ce fourbe atteint si vite sa cible, sa main entre tes cuisses, le fruit du hasard ?

Dans la peau de - part 2


Je ne suis pas un homme à faire des courbettes à la première femme que j'croise sur cette planète mais ton teint est si pale, tes yeux si charmants, dis moi, femme fatale, où vas-tu maintenant ?

Je ne suis pas de ceux qui rampent ventre à terre pour le plaisir des yeux, pour voler en enfer. Quand je viens en ce lieu, dur comme la pierre, je n'y vois rien de mieux que la trace de tes fers !

Il est tard cette nuit et je n'ai pas dormi. Ceci expliquant cela, allez hop ! Sous les draps !

Dans la peau de - part 1

La pastille bleue, c'est pour les hommes.
La rose, pour les femmes.
Ok, jusque là, je suis !

Mais celle qui fait rêver, de quelle couleur elle est ?

Courtney Barnett - Pedestrian At Best

Atomics Rotors - Percecucion

Atomics Rotors - Lost Desire

Low Sea - Berlin (The Light)

Monty Python - Always look on the bright side of life (La vie de Brian)

mardi 3 février 2015

The Kills - Tape Song (la vraie)

Tape song

Et si je laissais glisser mes doigts sur le clavier, à coup de frappes frénétiques, laisser les mots s'écouler tout en me secouant de tics.
Et si je cessais de penser à ces même doigts sur ce clavier, peut-être que mes délicates mains pourraient enfin s'exprimer.
Oui mais...
Je vois le bout de mes index tambouriner comme des déments, pas évident, même avec finesse, de faire abstraction d'ces chenapans.

(Grrrr pense pas à tes doigts, ça t'fait écrire n'importe quoi !)

Coeur d'épines

Sa sensibilité me touchait. Je me sentais bien à ses côtés.
Certaines fois, il pouvait être méchant, blessant gratuitement.
Ca ne durait pas longtemps, cet être avait des sentiments.
Et, comme avec tout enfant blessé, je lui pardonnais en souriant.

C'était un coeur d'échardes, une rose aux épines aiguisées, sur lequel mes doigts se sont blessés.
Pourtant, aujourd'hui encore, il m'arrive de sourire en pensant à nos délires.
Ephémères, certes, mais jamais linéaires.

Exil

Depuis sa disparition, toute la ville est en ébullition.
Mais où s'est donc caché celui qui contait le passé ?
Sans sa juste mémoire, nous deviendrons des passoires reproduisant à l'infini les erreurs jadis commises.

Il a dû s'exiler. Rendu fou, qu'on se débrouille avec nos poux !

Sans doute est-il trop fatigué de nos histoires répétées.
Il parlait dans le vent. Ses paroles se perdaient avec le temps.
Et nous, naïfs enfants, on l'écoutait sans en tirer enseignement.

Que la vie va être triste sans cet accordéoniste qui toujours, devant la piste, nous montrait les chemins à risque.