Après la traversée de maintes passerelles, recoller les morceaux à la lueur des chandelles, avancer dans le noir quand celles-ci furent mortes, se trouver face au miroir, que le diable nous emporte !
Le poids du silence mène souvent la danse dans les univers rances en guise de pitance. Se frôler dans la nuit pour tromper notre ennui ne mène qu'à l'illusion d'un monde sans portillon.
Si toutefois le rêve était beau et sans trêve, quel autre horizon chercherions-nous à foison ?
Un futur incertain, fuyant encore demain, ou peut-être une main qu'on prendrait sans dédain. La moiteur de la peau, touchant ainsi nos maux, rend palpable des scènes farfelues ou obscènes ? Rend palpable les mots parfois grotesques sur l'air et le temps d'un imaginaire orchestre.
Si l'évasion nous rempli de frissons, quel autre horizon chercherions-nous à foison ?
Un brin de tendresse menant à l'ivresse, un brin, un petit rien pouvant tisser des liens.
En lisant ce texte je l'imaginais en version "slam", il sonnerait vraiment bien !
RépondreSupprimerMerci pour tes commentaires..Je pense que c'est à moi maintenant de prouver que je ne suis pas une machine ;)
Sympa, merci pour ton passage dans mon antre ^^
SupprimerBonne nuit à toi