Dans la ville fantôme se frôlent les âmes. Certaines chantonnent et d’autres s’enflamment. Le jour les camoufle, la nuit les rend visible. Elles font des escarmouches puis deviennent nuisibles.
Le pavé humide des rues laisse glisser ces spectres le long des avenues. Il arrive qu’elles traversent le solide, passes murailles, êtres hybrides.
Le souffle dans la nuit que l’on sent sur nos peaux est leurs frôlements quand elles passent en troupeau.
Vous l’aurez compris, les âmes se regroupent. Elles cherchent des abris le long de leur route. Si vous les croisez, sortez de leur chemin. Le dernier aventurier a fini dans un ravin.
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